La résolution d'un écran désignant le rapport du nombre total de pixels affichés par l'écran et sa taille en diagonale. Il s'agit en fait de la densité de pixels sur une surface donnée s'exprimant en pixel par pouce (ppp) ou pixel per inch (ppi).

Nous divisons ainsi la racine carré du nombre de pixels affichés par la diagonale de l'image en pouces pour obtenir une résolution en ppi.

Ex : Un écran de 75 pouces de 3840 * 2160 pixels contient 8 294 400 pixels soit : (√(3840² * 2160²))/75 = 59 ppi tandis qu'un écran de 55 pouces à même définition aura une résolution de 80 ppi. Les pixels se trouveront ainsi plus serrés sur un écran de 55 pouces que sur un écran de 75 pouces.

Lors du visionnage sur un écran, il est inutile que l'image possède un nombre supérieur de pixels à la définition de l'écran si l'on effectue aucun zoom. Si l'on souhaite voir une image en meilleure définition que l'écran, il convient de la regarder en taille réelle puis de se déplacer sur celle-ci afin de voir les détails. Pour les images ayant une définition inférieure à l'écran, celles-ci ne rempliront ainsi pas l'écran.

L'occupation mémoire d'un pixel : un pixel va se voir codé sur 1 ou plusieurs bits.

La formule de calcul étant : C=2exposantb. C étant le nombre de couleurs et b le nombre de bits.

- 1 pixel N&B va occuper 1 bit,

- 16 couleurs vont occuper 4 bits soit : C = 2*2*2*2 ou 2exposant4,

- 256 couleurs vont occuper 8 bits ou 1 octet soit : C = 2*2*2*2*2*2*2*2 ou 2exposant8,

- 65 536 couleurs vont occuper 16 bits ou 2 octets soit : C = 2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2*2 ou 2exposant16,

- 16 777 216 couleurs vont occuper 24 bits ou 3 octets soit : 2exposant24,

Certains modes vont également utiliser de l'espace pour codifier la transparence. C'est ainsi que nous trouverons des 16 millions de couleurs occuper 32 bits (ou 4 octets). Les appareils photographiques professionnels enregistrant, eux, jusqu'à 16 bits par couleur soit un total de 48 bits.

Les formats d'image exploités par la vidéo :

- le format carré 4/3 ou 1,33:1 : était le format utilisé pour les films muets et de l'ancien standard de télévision,

- le format large 16/9 ou 1,77:1 : est le nouveau format utilisé par la télévision et les caméras grand public. Celui-ci limitant les bandes noires en haut et en bas,

- le format 14/9 ou 1,56:1 : servant d'intermédiaire entre le format carré et le format large et souvent utilisé pour diffuser d'anciennes séries, films ou autres,

- le format panoramique 21/9.

Plus grande sera la définition d'image et plus de pixels seront présents afin d'afficher plus de détails : matières, textures, grain de de peau, acteurs, arrière-plans....

A diagonale égale, plus la définition sera élevée et plus la résolution le sera également rendant une image plus précise et détaillée.

Lors de la création de vidéo, il convient de bien anticiper le débit binaire selon son besoin (YouTube, Streaming, OBS, Twitch, ...).

En informatique, l'information est regroupée dans 1 bit représenté par un chiffre binaire.

Le débit binaire sera donc le taux par seconde auquel les bits sont émis. On le nomme ainsi bit/s. Ce qui signifie que les débits binaires augmenteront lorsque la résolution augmente car d'avantage de données seront traitées. La contrepartie étant son stockage. Plus le débit binaire sera élevé et plus il faudra de ressources pour le stocké pouvant générer des conflits avec la qualité du matériel utilisé.

Formule du débit binaire : Taille du fichier = débit binaire (kilobits par secondes) * durée. En sachant que 1 octet correspondant à 8 bits.

Le débit binaire exprime ainsi la vitesse de transmission. L'ADSL possède ainsi une connexion d'environ 20 Mbps/s contrairement à la fibre optique FTTC pouvant obtenir une connexion entre 30 et 100 Mbps/s voire 300 Mbps/s pour les bonnes connectivités. La vitesse de connexion dépendant également du support de transmission utilisé (fibre optique, câble en cuivre, câble Ethernet, …) mais aussi de sa distance par rapport au central téléphonique le plus proche …

Nous différencions les téléchargements SDR des téléchargements HDR dans le calcul du meilleur débit binaire vidéo.

Le téléchargement SDR (Standard Dynamic Range) : désigne un format numérique de vidéo dont la caractéristique principale est de posséder une plage dynamique des images/rendus/vidéos utilisant une courbe gamma classique se basant sur des tubes cathodiques autorisant un maximum de luminance de 100 cd/m2. La plage dynamique perçue par l'œil humain en une seule image étant d'environ 14 indices de lumination. La vidéo SDR allant jusqu'à 6 indices de luminations ou 10 indices pour les vidéos professionnelles en utilisant une profondeur de couleur de 8 bits par échantillon.

Le téléchargement HDR (High Dynamic Range) : désigne un format numérique de vidéos pouvant dépasser les 100 nits du SDFR. Le HDR permet ainsi d'augmenter la gamme dynamique d'une image ou d'une vidéo et d'obtenir ainsi des hautes lumières plus lumineuses, détaillées et saturées en couleur. La profondeur de couleur pouvant aller jusqu'à 10 voire 12 bits. Ex: Dolby vision, Dolby Vision IQ, HDR10, HDR10+, HDR10+Adaptive, HLG, AVIF.

Des études ont montré qu'augmenter la luminosité et le détail des hautes lumières ainsi que le détail dans les zones sombres permet d'améliorer l'expérience visuelle du spectateur.

Le téléchargement est exprimé en octet par seconde (KB/s ou MB/s). Une connexion de 20 Mbps/s correspondant à un téléchargement de 2,5 MB/s.

La carte SD (ou Secure Digital) est une carte mémoire amovible de stockage de données numériques permettant à un appareil de numériser des images et/ou des vidéos et de les retransmettre via un câble USB sur une unité centrale pc.

Nous trouvons ainsi des normes de cartes SD :

- SD (Secure Digital) : jusqu'à 2 Go,                                                    - SDHC (Secure Digital High Capacity) : 2 - 32 Go,            

- SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) : 32 Go - 2 To              - SDUC (Secure Digital Ultra Capacity) : 2 - 128 To.

Au niveau des formes, nous trouvons :

- Carte SD aux dimensions : 24 * 32 * 2,1 mm,

- Carte miniSD aux dimensions : 20 * 21,5 * 1,4 mm. Compatibles avec les cartes SD à travers un adaptateur mécanique, ces cartes sont plutôt utilisées pour les téléphones mobiles,

- Carte microSD aux dimensions : 15 * 11 * 1 mm. Compatibles avec les cartes SD et cartes miniSD à travers un adaptateur mécanique, ces cartes sont utilisés par certains téléphones mobiles et appareils tels les GoPro.

La classification des cartes selon leur vitesse d'écriture (C) : 

A l'origine, l'indice de débit des cartes SD étant : 1x soit un équivalent de 150 ko/s,

Aujourd'hui, nous trouvons :

- 2X (classe 2) : soit un équivalent de 1 950 ko/s,

- 4X (classe 4) : soit un équivalent de 3 900 ko/s,

- 6X (classe 6) : soit un équivalent de 6 000 ko/s,

- 10X (classe 10) : soit un équivalent de 9 900 ko/s,

Un C avec un chiffre à l'intérieur mentionnant la classe sur votre carte SD.

Réalisant quelques petites vidéos sans grandes prétentions, je ne vais pas développer la façon de bien concevoir une vidéo. De toute façon j'en serai bien incapable…

L'idée étant simplement de vous montrer une petite approche de ce qui est réalisable grâce à la GoPro.

Personnellement, j'utilise le logiciel pour montage gratuit "Win Movie Maker". Il en existe bien d'autres tel "Wondershare Filmora", "Movavi" , "Adobe Premiere Pro", ...

Par montage vidéo, il faut comprendre l'insertion de plusieurs images, vidéos voire un micmac des deux le tout appuyé par des fonds sonores pouvant provenir d'une vidéo, d'un enregistrement parallèle avec un micro ou d'un fond musical.

Pour exemple :

Nous pouvons voir sur ce petit montage 7 niveaux : (en partant du haut)

- Le premier, en haut de couleur "marron", se situe les textes présents sur la vidéos ainsi que leur durée,

- Le second indique l'insertion d'une image correspondant au logo "Les furets enragés" en début de vidéo pouvant apparaitre de manière fondue avant d'être totalement visible et re disparaitre de la même façon,

- Le troisième étant l'insertion d'une image tout au long de la vidéo en bas à gauche représentant l'emblème de l'escouade participant au tournage,

- Le quatrième étant la vidéo dans son entier avec l'insertion de quelques secondes d'une petite annonce de type "journalistique",

- Le cinquième concernant le mode d'insertion de la seconde vidéo sur la première,

- Le sixième et septième niveaux correspondant à des fonds sonores et musicaux.

Lors de l'exportation de la vidéo permettant ainsi la fusion du précédent travail, vous allez avoir le choix du format, de sa résolution ainsi que du nombre d'images par seconde (fps).